Dans certains cas, ces contacts ne sont pas corrects. Par exemple, si de mauvaises habitudes déplacent les dents ou si des dents extraites n’ont pas été remplacées et que les dents restantes ne sont plus en équilibre. Des traitements dentaires peuvent aussi, dans la durée, créer des obstacles.
Or, avoir une bonne occlusion représente un élément capital pour la santé.
QUAND FAUT-IL CONSULTER ?
Si la place ou la forme des dents ne leur permettent plus de s’emboîter convenablement lors du serrage, la mandibule se décale alors pour obtenir cet emboîtement.
> Cette position d’adaptation de la mandibule peut aboutir à des crispations des muscles des mâchoires ou à des difficultés dans l’articulation de la mandibule. Les mouvements sont alors contrariés et douloureux.
> La situation est aggravée si le patient serre beaucoup les dents, par exemple dans des situations de stress répétées. Alors, les difficultés musculaires peuvent se transformer en véritables blocages et les douleurs de la région articulaire irradier tout le côté de la tête.
LES TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
En fait, cette position décalée de la mandibule passe inaperçue dans la plupart des cas et les patients supportent très bien cette situation… Jusqu’au jour ou d’autres soucis s’additionnent :
> Perturbation de la position du crâne par rapport à la colonne vertébrale.
> Ensemble de la posture du corps affectée par un déséquilibre mandibulaire prolongé.
Avec des douleurs générales, parfois mal identifiées, désignées par le terme de troubles musculo-squelettiques (TMS).
N’hésitez pas à en parler à votre chirurgien-dentiste et à demander l’évaluation de votre occlusion dentaire.
Le diagnostic est parfois délicat mais il est bon de ne pas oublier cette cause dans le cas de TMS.
Le traitement fait en général appel à :
> Des conseils comportementaux.
> Une orthèse orale.
> Une rééquilibration occlusale.
À SAVOIR
En fonction de leurs causes et de leur importance, les troubles de l’occlusion peuvent relever de différents traitements.
Certains troubles de l’occlusion ne prêtent pas à conséquence et ne sont pas à soigner.